|
L'Édito
Chers membres,
chers partenaires de l’IDRRIM, Je suis ravi
d’avoir l’opportunité, par cet édito, de vous présenter l’actualité de l’École
nationale des ponts et chaussées que j’ai l’honneur de diriger depuis le 1er
octobre dernier. Depuis cette date, je redécouvre avec grand bonheur les
ressources de notre Ecole, qui vient de fêter ses 275 ans. Les activités de l’IDRRIM sont, vous le savez, exactement celles du cœur de métier historique de l’Ecole et qui ont motivé sa création.
|
|
|
|
|
Bien entendu, les angles d’analyse se sont déplacés, les problématiques se sont étoffées, mais l’enjeu de la conception, de la construction et de l’entretien des infrastructures de transport continuent d’occuper une place de choix dans l’enseignement qu’elle dispense mais aussi dans les recherches qu’elle conduit. L’École
poursuit avec enthousiasme sa mission de former des ingénieurs de haut niveau d’abord
pour les secteurs privés, en particulier dans le champ du génie civil et de la
construction, mais également pour le secteur public, je pense en particulier
aux membres et partenaires de l’IDRRIM. Aujourd’hui, ces ingénieurs doivent
être aptes à pleinement embrasser les exigences du développement durable et être
pleinement investis dans les transitions écologique, énergétique et numérique. L’excellence
académique, l’Ecole l’entretient grâce à ce triangle vertueux : des étudiants
talentueux, des enseignants de premier plan et des entreprises fidèles. Le contrat
d’objectifs et de performance pour la période 2022-2026 signé entre l’École et
notre ministère de tutelle - le ministère de la transition écologique et de la
cohésion des territoires - s’inscrit pleinement dans la tradition de l’École, alliant
exigence d’une formation de très haut niveau et excellence de la recherche et
de l’expertise, en phase avec les besoins de notre économie face à l’urgence
climatique. La première
force de l’École est son agilité, garante de sa capacité à faire constamment
évoluer ses modalités pédagogiques en se confrontant aux meilleures pratiques
internationales, avec notamment un renforcement de la culture de projet, de la
multidisciplinarité, de l’ouverture à d’autres modes de raisonnement ou
d’autres cultures. À titre d’illustration, l’École a été, dans
des délais contraints, très active dans la conception du tronc commun de
formation des hauts fonctionnaires en pilotant le module en ligne dédié à la
transition écologique. Nous poursuivons cette montée en puissance et concevons
actuellement sur la plateforme Mentor de la fonction publique un module
spécifique visant l'appropriation et la remobilisation des travaux du GIEC par
les agents publics. L’École
dispose également, dans son champ de compétences, d’un portefeuille de
formations spécialisées assez complet et évolutif, bien en prise avec les
besoins des entreprises et des cadres. Le mastère spécialisé « génie civil
européen » concrétise ces évolutions afin de prendre résolument le
tournant et prend le nom de « génie civil et écoconception ». Au plan
international, l’Ecole développe, dans le cadre de l’université européenne
EELISA, un master spécialisé sur les jumeaux numériques pour les besoins de
maintenance des infrastructures complexes. Le lien très étroit, et le dialogue constant,
entre l’École et les entreprises sont un fil rouge pour l’enseignement, la
formation des ingénieurs de demain, la formation tout au long de la vie et la
recherche. Les activités
de recherche, conduites au meilleur niveau international, au sein d’unités
mixtes avec nos partenaires (Université Gustave Eiffel, UPEC, CNRS, EDF…),
soutiennent les activités d’enseignement de l’École. Elles se structurent
autour de 4 finalités sociétales : « système ville, mobilité » ; « industrie du
futur », « économie et société » et « gestion des risques » et d’un centre de
co-innovation, le Co-Innovation Lab. Ce centre réunit dans un même espace et
sur des thématiques connexes des plateformes d’envergure pour des projets à
dimension expérimentale ; il vise également à être un lieu de rencontre entre
entreprises, chercheurs et élèves avec en ligne de mire des avancées
technologiques. Il se veut résolument ouvert aux entreprises et notamment aux
membres de l’IDRRIM. La capacité de
l’École à répondre à une gamme très large de questions sur le champ des
infrastructures de transport tant en formation, notamment en formation
continue, qu’en recherche est forte et ne demande qu’à toujours davantage être mise
au service des besoins en équipement de notre pays. Chers membres de l’IDRRIM,
n’hésitez donc pas à faire appel à l’École ! C’est en étant stimulée par
vos sollicitations, en entretenant un dialogue constant et en conservant le
contact permanent avec les réalités concrètes, que nous pouvons, ensemble,
construire maintenir ce niveau d’exigence et d’excellence, indispensable pour
relever les défis de notre temps ! Anthony Briant, Directeur de
l’ENPC
|
|